( La parenthèse enchantée )

L'histoire des quatre jours

Bon, je m'en vais ce soir chez moi (mon nouveau chez moi), la voiture pleine de sacs et de cartons.

Mon nouveau chez moi, c'est là, à La Celle-Dunoise. C'est bien, c'est plein de vaches, d'oiseaux, de fleurs et d'arbres. On peut aussi s'y baigner.

Je vais y retrouver ma femme...

Sauver Émilien des griffes infernales de la mouche (je sais, je sais, les mouches n'ont pas de griffes, mais des mains, mais l'image ne rendait pas, ça ne sonne pas aussi bien : "les mains infernales de la mouche"...).

Et c'est un féru de romans gothiques qui vous parle.

Alors, il sait de quoi il parle.

Retrouver mes petites fées (j'en ai deux, mais la seconde est partie poursuivre le chat, pour le transformer en têtard).

On a des choses à faire. Appeler les restaurateurs...

À ce propos, à tous ceux qui restaurent des maisons, je conseille la lecture désopilante du petit roman de Jean-Paul Dubois, Vous plaisantez, monsieur Tanner.

... travailler (trouver l'inspiration, dormir, lire, laisser le vent coiffer mes cheveux...).


Se reposer.


Et.
Et...
Mon nouvel héros.
De mon nouveau projet presque fini.
Il n'a pas de nom.
Il n'a pas de maman non plus.
C'est un écureuil.
Pas un dromadaire.